Dans l’ancienne Rome, dès la naissance, le nourrisson est soumis à de multiples contraintes qui visent à faire de lui, un homme ou une femme utiles de la cité. Cependant, parmi ces nombreuses contraintes, l’enregistrement d’acte de naissance était bafoué et considérée comme une procédure ne servant pratiquement à rien. Dans le présent billet, vous verrez plus sur la place accordée à cet acte.
La place enregistrement des naissances dans la Rome antique
Dans l’ancienne Rome, la procédure d’enregistrement de naissance ou de la déclaration d’acte de naissance d’un nouveau n’a réellement aucune valeur juridique. Outre d’être facultatives, la présence même de ce document ne procure aucun droit spécial à son détenteur. En d’autres termes, aucune place n’est accordée à un enregistrement des naissances dans la Rome antique. C’est donc un acte facultatif dépourvu de toute sanctions. En réalité, que vous avez ou non un tel document, vous disposez tous des mêmes droits et libertés.
Enfants illégitimes dans la Rome antique
Étant donné que l’enregistrement de naissance n’était pas une procédure obligatoire dans une telle région à l’époque, les enfants dit illégitimes n’avaient aucune crainte. En enfant dit illégitime est celui-là qui est né hors mariage. C’est un enfant dont les parents ne sont pas unis par un lien de mariage avant sa naissance. En effet, dans la Rome antique ces personnes nées libres et illégitimes jouissaient d'un statut social plus élevé qu'un affranchi. Cependant, dans les années 150 après JC, périodes où le certificat de naissance existaient, ces catégories ď enfants présentaient certains inconvénients au regard de la loi.
Ce n’est donc dans les années 170 après JC, c’est-à-dire la période où l’empire est passé sous la domination chrétienne, que ce droit a été enlevé à ces personnes nées hors mariage. Désormais, ceux-ci ont le même droit qu'aux enfants légitimes notamment en matière de partage des biens de leur mère si elle mourait sans laisser de testament.